L’innovation au secours de la banque: Episode 1
“We need banking, we don’t need banks anymore” Bill Gates
« We need banking, we don’t need banks anymore » cette citation de Bill Gates en 1994 avait pour objectif de faire passer les banques comme des dinosaures qui disparaitront inévitablement.
Le monde de la finance et de la banque en particulier a longtemps disserté sur ce pavé dans la marre lancé par un Bill GATES visionnaire dont la société (Microsoft) connaissait une croissance exceptionnelle.
Cette affirmation a suscité de nombreuses réflexions et réactions sur le rôle des banques dans un monde en pleine mutation.
En effet, les avancées technologiques ont démontré les prouesses des inventeurs, ingénieurs et chercheurs ; les applications pratiques et les impacts dans la société en général et particulièrement dans les entreprises ont été plus importants.
Les premiers exemples de désintermédiations apparaissent à cette époque où florissent les « dot com » ; un exemple patent étant PayPal en 1998.
C’était le début insoupçonné de « l’ubérisation » des chaines de valeurs qui s’accentuera plus tard et dans tous les domaines d’activités (hôtellerie avec AirBnB, transport avec Uber et BlablaCar, etc.).
La banque a depuis son origine joué un rôle d’intermédiation notamment par la collecte des dépôts d’un côté pour l’octroi des crédits de l’autre côté.
A l’écart de ce bouleversement technologique et sociétal, pour plusieurs raisons et particulièrement du fait d’une règlementation de plus en plus draconienne, le secteur bancaire est devenu une cible de premier choix pour le partage du gâteau : entrepreneurs, sociétés de télécommunications, sociétés de transfert d’argent sont à l’assaut de ces parts de marchés restées longtemps protégées (voir illustration ci dessous).
Le rôle d’intermédiation fait l’objet des convoitises de nombreux entrepreneurs partout dans le monde, mais de manière beaucoup plus accrue en Europe et en Afrique ; chaque continent avec ses spécificités mais avec un lien important : les modèles européens et la gouvernance des banques (par héritage, mimétisme, gouvernance, règlementation, etc.).
Les banques peuvent elles rester compétitives dans ce marché en plein mutation ?